Il existe dans le désert chilien un camp de concentration oublié de tous, sauf peut-être d'Augusto Pinochet et de Roberto Zalvidar.
Son nom: CHACABUCO.
Cliquez pour jouer.
Des barbelés et une pancarte « Danger, champ de mines ». L'ancienne carrière de salpêtre de Chacabuco dans le désert d'Atacama a gardé l'aspect du camp de concentration qu'il fut sous la dictature de Pinochet. Point invisible sur les cartes fut entre 1973 et 1975 l'un des plus grand camps de prisonniers de la dictature hébergeant jusqu'à 2500 opposants.
Les prisonniers politiques rassemblés venaient de différentes enceintes militaires de la Première et de la Deuxième Région, ainsi que de Santiago et Valparaiso. Les conditions de vie, de l'avis des déclarants, étaient menaçantes et incertaines. Les mauvais traitements et pressions psychologiques furent constants. Selon les plaintes présentés devant la Commissions Valech, les mauvaises conditions de vie incluaient une situation alimentaire infamante et un harcèlement permanent. D'après témoignages, les prisonniers nouvellement arrivés étaient obligés de s'étendre nus pendant des heures sur le terrain de football.
Sous tous prétextes les prisonniers étaient sortis les nuits en plein air et laissé jusqu'à l'aube sous le froid intense du désert. Il est sûr, par d'autres témoignages, que les menaces d'actions ont été aussi pratiquées d'une manière permanente contre les familles des prisonniers.
Certains ex-prisonniers ont dénoncé avoir été transportés depuis cette enceinte de Chacabuco vers Antofogasta pour être interrogés au milieu des tortures et des coups du procureur militaire de la zone des services d'intelligence militaire (SIM).
La révélation aux yeux du monde de l'existence de ce camp par deux journalistes Allemands a mis un terme à son activité. Devant les pressions de l'opinion internationale ainsi que par la mise évidence de la violation des droits de l'homme, le camp ferme définitivement en 1975.
Depuis, le lieu désertique est habité par des gardiens qui ouvrent les portes aux visiteurs éventuels. Parmi eux, Roberto Zalvidar, ancien détenu qui contre toute logique a décidé de revenir vivre en ce lieu afin de témoigner et faire vivre la mémoire de Chacabuco.
Publications :
Visa pour l'image, 2007
Le Monde magazine.
"Cobre" de Michel Claise
Il existe dans le désert chilien un camp de concentration oublié de tous, sauf peut-être d'Augusto Pinochet et de Roberto Zalvidar.
Son nom: CHACABUCO.
Cliquez pour jouer.
Des barbelés et une pancarte « Danger, champ de mines ». L'ancienne carrière de salpêtre de Chacabuco dans le désert d'Atacama a gardé l'aspect du camp de concentration qu'il fut sous la dictature de Pinochet. Point invisible sur les cartes fut entre 1973 et 1975 l'un des plus grand camps de prisonniers de la dictature hébergeant jusqu'à 2500 opposants.
Les prisonniers politiques rassemblés venaient de différentes enceintes militaires de la Première et de la Deuxième Région, ainsi que de Santiago et Valparaiso. Les conditions de vie, de l'avis des déclarants, étaient menaçantes et incertaines. Les mauvais traitements et pressions psychologiques furent constants. Selon les plaintes présentés devant la Commissions Valech, les mauvaises conditions de vie incluaient une situation alimentaire infamante et un harcèlement permanent. D'après témoignages, les prisonniers nouvellement arrivés étaient obligés de s'étendre nus pendant des heures sur le terrain de football.
Sous tous prétextes les prisonniers étaient sortis les nuits en plein air et laissé jusqu'à l'aube sous le froid intense du désert. Il est sûr, par d'autres témoignages, que les menaces d'actions ont été aussi pratiquées d'une manière permanente contre les familles des prisonniers.
Certains ex-prisonniers ont dénoncé avoir été transportés depuis cette enceinte de Chacabuco vers Antofogasta pour être interrogés au milieu des tortures et des coups du procureur militaire de la zone des services d'intelligence militaire (SIM).
La révélation aux yeux du monde de l'existence de ce camp par deux journalistes Allemands a mis un terme à son activité. Devant les pressions de l'opinion internationale ainsi que par la mise évidence de la violation des droits de l'homme, le camp ferme définitivement en 1975.
Depuis, le lieu désertique est habité par des gardiens qui ouvrent les portes aux visiteurs éventuels. Parmi eux, Roberto Zalvidar, ancien détenu qui contre toute logique a décidé de revenir vivre en ce lieu afin de témoigner et faire vivre la mémoire de Chacabuco.
Publications :
Visa pour l'image, 2007
Le Monde magazine.
"Cobre" de Michel Claise
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